Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 11:04

Basquitude.JPG

 

Espelette (Pays basque). 2013.

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 11:01

Basquitude-2.JPG

 

Espelette (Pays basque). 2013.

 

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 05:45

Vue sur le fronton

 

A Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pays basque), mon ami Jean-Pierre habite juste au bord du fronton. Il est aux premières loges...

 

Saint-etienne-de-baigorry

 

 

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 02:00

Faites vos voeux

 

Je souhaite une très bonne et douce année 2012 à toutes celles et tous ceux qui passeront par ici aujourd'hui.
Un grand merci si vous êtes un habitué des lieux.
Que tous vos voeux soient exaucés...
Christophe
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 11:52

Etrange marquise

 

Angoulême (Charente). Janvier 2010.

 

Partager cet article
Repost0
3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 13:22

Fronton de Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pays basque). Juillet 2010.

 

Tableau de marque 2

Partager cet article
Repost0
18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 13:29
Bon anniversaire Cécile... ma fille (23 ans aujourd'hui).

Regard
Partager cet article
Repost0
16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 00:46
Petite parenthèse aujourd'hui pour souhaiter un anniversaire important: les 50 ans de mon épouse Evelyne. Je suis certain que tous les messages lui feront plaisir. Bon anniversaire mon Evelyne.

Happy birthday1
Partager cet article
Repost0
22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 11:05
Artiste de rue pendant le Festival de la BD d'Angoulême (Charente). Janvier 2010.

Haut perchée 2
Partager cet article
Repost0
8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 12:55
La Grande Guerre au fond des yeux 1

Avant la cérémonie du 11 novembre 1998, ils n'étaient plus que six Poilus encore en vie en Charente. Aimé Laubreton, 101 ans, était l'un d'eux. Je l'avais rencontré à Barret, près de Barbezieux (Charente), dans la famille qui l'hébergeait depuis une vingtaine d'années.
Ce reportage reste un moment très fort et particulièrement émouvant dans ma vie professionnelle. Pour resituer dans son contexte ce portrait réalisé avec un petit appareil compact de l'époque, voici l'article que j'avais rédigé sous ce titre: La Grande Guerre au fond des yeux.


Il est arrivé, sortant de sa chambre d'un pas hésitant. Appuyé sur une canne qu'il a abandonnée au coin de la porte avant de s'asseoir au bout de la table, sur «sa» chaise. Une casquette posée à la va-vite sur le crâne. Le temps a fait son oeuvre. Aimé Laubreton, 101 ans le 30 novembre prochain, n'entend plus grand-chose et s'exprime avec difficulté; quelques mots à peine audibles. Mais c'est ce quasi silence qui rend la rencontre aussi touchante. Car Aimé est encore bien (et bon) vivant. C'est son regard qui le dit. Un regard tour à tour inquiet, curieux, agacé, bien fixe pour la photo, et enfin presque complice lorsque le visiteur repart, salué par un émouvant petit geste de la main, avant que la silhouette chenue ne disparaisse dans l'encadrement de la porte.
Une petite heure passée avec Aimé Laubreton, c'est un saut dans le passé. Quand nos grands-pères, à l'heure du repas du dimanche, racontaient, avec un subtil mélange de fierté et de modestie, leurs souvenirs de guerre; la première, celles des tranchées et de Verdun.
Mais les grands-pères s'en sont allés. Et les souvenirs avec eux. En Charente, ils ne sont plus que six anciens combattants de la Grande Guerre. Aimé Laubreton, né le 30 septembre 1897 à Saint-Hilaire-des-Loges, en Vendée, fait partie de ceux-là. Depuis vingt ans, il demeure chez la famille David, à Barret. Ses souvenirs de guerre se sont évanouis au fil des ans: son affectation à la réquisition des chevaux et voitures à la caserne de gendarmerie de Barbezieux, le 208e Régiment d'infanterie, 16e compagnie à Périgueux, la blessure en 1918, le Centre hospitalier de Constantinople en 1919, le rapatriement sur le navire hôpital «Vinh Long» la même année...
«Il y a trop longtemps» «Il y a trop longtemps», disait-il quand il s'exprimait plus facilement, comme pour s'excuser de n'avoir pour tout souvenir que celui de ses pieds gelés dans les tranchées.
Aujourd'hui, Emile, Aimé, Alexandre (pour l'état civil) parvient tout de même à expliquer qu'il a été blessé à l'épaule gauche et à la main droite. «Par un éclat d'obus, en Belgique, en montant en première ligne.» Il faut bien tendre l'oreille pour comprendre. Mais Claudine David, qui s'occupe d'Aimé depuis vingt ans, a l'habitude. Elle sait communiquer avec lui, par gestes ou avec des mots écrits en grosses lettres au feutre noir que l'ancien cultivateur lit... sans lunettes, le nez collé sur la feuille de papier blanc.

La belote du dimanche

«C'était le copain de mon père. Il fait partie de notre vie. Il nous manquera quand il ne sera plus là», explique Claudine en jetant un regard affectueux vers son vieux pensionnaire dont les journées sont réglées comme du papier à musique: du réveil à 7h jusqu'au coucher vers 19h30, en passant par les repas qu'Aimé ne manquerait pour rien au monde.
«Il a bon appétit. Il mange de tout et boit du bon vin», raconte Claudine David qui doit se montrer ferme pour la sortie de l'après-midi, sur la terrasse, qu'Aimé remplacerait volontiers par une sieste un peu plus longue. «Tout mignon qu'il est, comme ça, il a sa tête», dit-elle en souriant. Le vieil homme jette un regard coquin; sûr qu'il a compris...
Pour les parties de belote du dimanche, en revanche, il n'est pas le dernier, comme les jours des cérémonies du 11-Novembre. «Ce jour-là, il est prêt à 6h du matin», s'amuse Claudine. Surtout lorsque son ami Maurice Charraud, président des anciens combattants de la Fédération nationale des combattants républicains pour le canton de Barbezieux, lui remet une médaille. Chevalier de la Légion d'honneur, il a la Médaille militaire et la Croix du combattant.
Dans la famille David, tout le monde espère qu'Aimé Laubreton a encore quelques beaux 11-Novembre devant lui. «Dans deux ans, il aura vu trois siècles...» «Pouic», le petit chien qui grogne si l'on approche trop près de son maître, veille sur le vieux soldat.
Christophe ESNARD

PS: Aimé Laubreton est mort quelques semaines plus tard, au début du mois de février 1999. Je n'ai jamais oublié le vieux soldat et je voulais lui rendre hommage.
Merci à Albert d'avoir retrouvé mon négatif dans les archives du journal.


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Christophe Esnard
  • : Mon oeil ! Des images, rien que des images toutes simples.
  • Contact

Profil

  • Christophe Esnard
  • Amateur modeste et modeste amateur.
  • Amateur modeste et modeste amateur.

Archives